vendredi 1 juillet 2011

Sur le front éditorial




Les Editions Honoré Champion – dont Jean Pruvost nous racontait l'histoire sur Canal Académie – ont publié le 25 mai dernier les actes du colloque de 2008 du Centre de Recherche Textes et Francophonies de l'Université de Cergy-Pontoise : Écrivains et intellectuels français face au monde arabe, sous la direction de Catherine Mayaux. On y retrouve l'une des deux communications données ce jour-là sur Gide : « André Gide : un itinéraire arabe, de l'immoralisme à la sagesse », par Luc Barbulesco (la seconde était une « Lecture postcoloniale de L'Immoraliste d'André Gide », par Guillaume Bridet).





Catherine Mayaux est également directrice de la collection Littératures de langue française des Editions Peter Lang où vient de paraître le quatorzième volume intitulé L'anthologie d'écrivain comme histoire littéraire. Sous la direction de Didier Alexandre, professeur de littérature française à l'Université Paris Sorbonne, ce recueil s'ouvre par une étude de Michel Murat sur « Les anthologies de la poésie française d'André Gide et de Marcel Arland ».





Sous la couverture des Cahiers Rouges de Grasset reparaissaient en avril dernier les Cahiers 1918-1937 de Harry Kessler (parus en 1972 déjà chez Grasset sous le titre Cahiers du Comte Kessler). L'Express.fr en donnait une critique il y a quelques jours. Présentation de l'éditeur :

Publiés pour la première fois en Allemagne en 1961, Les Cahiers du comte Kessler débutent en 1918 et s’achèvent en 1937. Œuvre d’un diplomate et d’un grand amateur d’art, cet ouvrage constitue un document exceptionnel de l’histoire politique et intellectuelle de l’Allemagne de l’entre-deux guerres. Témoin des dernières heures de la guerre de 1914 et des balbutiements du Reich, fin commentateur politique, Kessler rend également compte de plusieurs de ses entretiens avec nombre d’artistes et de scientifiques célèbres. Ainsi rencontre-t-on Cocteau et Radiguet à Paris lors d’un déjeuner au Bœuf sur le toit, Hofmannsthal à Weimar, Thomas Mann, André Gide et Albert Einstein à Berlin.
A la faveur de ces Carnets, on assiste également aux confessions de Kessler lorsqu’il apprend le décès de la célèbre danseuse Isadora Duncan, ou encore après la mort de son vieil ami Hofmannsthal. Commentateur politique et artistique, Kessler se fait aussi le rapporteur d’anecdotes passionnantes qui ont le charme de l’intimité des grands hommes : Albert Einstein expliquant les raisons qui le poussent à croire en l’existence de dieu lors d’un diner chez Kessler, le désespoir de Stresemann face à la candidature de Hindenburg.
Les Cahiers de celui dont Julien Green disait qu’il avait été cet « allemand d’autrefois, courtois et instruit » révèlent l’horreur et le merveilleux de cette période de l’Histoire où les pires brutes entreprennent la destruction de l’intelligence européenne.

Plusieurs œuvres de Giono reparaissent sous une nouvelle présentation
ou dans une nouvelle édition dans la collection des Cahiers Rouges Grasset


Toujours dans la collection des Cahiers Rouges reparaissent également plusieurs livres de Jean Giono : Que ma joie demeure (nouvelle édition), Un de Baumugnes et Regain (nouvelles présentations), et Le Serpent d’étoiles (nouvelle édition). A cette occasion Grasset publie également un recueil de contes inédits : quatre courts textes sous le titre Le noyau d'abricot et autres contes, dans une veine orientale et chantournée, avec une préface de Mireille Sacotte.

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