lundi 14 mars 2011

Souvenirs de Toulon

 Le colloque international qui vient de se tenir au Palais Neptune de Toulon, à la Médiathèque d'Hyères et à la Villa Noailles a réuni des gidiens du monde entier autour du thème "Actualités d'André Gide". Pierre Masson a eu la gentillesse de nous adresser quelques clichés-souvenirs et un petit compte-rendu de ces journées "stimulantes pour la vie de l'esprit et des sens". Merci à lui !


Martine Sagaert et Peter Schnyder, les organisateurs du colloque



Séance du vendredi après-midi, sous la présidence de David Walker :
Clara Debard, Pierre Masson et Jean-Michel Wittmann



Visite de la Villa Noailles à Hyères, samedi matin,
avec Catherine Gide en invitée d'honneur.



"Le colloque « Actualités d’André Gide » qui vient de se tenir à Toulon, grâce à Martine Sagaert et Peter Schnyder, a tenu toutes ses promesses, en révélant les divers aspects par où l’œuvre de Gide nous parle encore aujourd’hui, et en réunissant plusieurs générations qui prouvent la permanence de cette vitalité.

Ouvert à la médiathèque de Hyères avec l’exposition de photos réunies par Jean-Pierre Prévost, et s’achevant à la villa Noailles avec un exposé sur le cinéma, ce colloque inscrivait déjà le parcours de Gide dans la modernité de son siècle. À Toulon même furent tour à tour mises en pratique les méthodes analytiques, sociologiques et génétiques ; on a pu voir ainsi à propos de textes peu étudiés, comme Le Ramier, ou de classiques comme L’Immoraliste, à l’occasion de relations avec les auteurs du passé ou avec les contemporains, qu’on choisisse de faire parler le texte ou l’avant-texte, l’œuvre de Gide est encore grosse d’interprétations nouvelles.

Simultanément, ce furent bien trois générations de lecteurs de Gide qui s’exprimèrent, prouvant qu’on peut continuer, du lycée jusqu’à l’âge des loisirs, en France, en Angleterre, en Russie et aux Etats-Unis, à lire et à faire lire Gide comme un puissant stimulant de la vie de l’esprit et des sens. Catherine Gide était là pour en donner le vivant exemple."

Pierre Masson, texte à paraître dans le BAAG d'avril 2011

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