vendredi 29 octobre 2010

Livres et estampes autour de Gide





La seconde édition de la Biennale SUDestampe se déploie cette année de Nîmes à Octon dans l’Hérault, en passant par Castelnau-le-Lez... et Uzès où le musée Georges Borias accueille l'estampe dans la salle André Gide.

Créée en 1969 dans la région d’origine de ses ancêtres pour le centenaire de sa naissance, la salle André Gide rassemble des manuscrits et éditions, ainsi que des portraits et des objets personnels de l’écrivain. L’estampe y est déjà présente, que ce soit dans les portraits de Gide ou dans les éditions illustrées de ses textes. Toutes les techniques de la gravure sont représentées : bois gravé, eau-forte, burin, vernis mou, lithographie, en noir ou en couleurs.

Une introduction à l’oeuvre d’André Gide, en compagnie d’artistes de son temps : Bonnard, Mainssieux, Galanis, Coussens, Tavy Notton, Louis Jou, Marie Laurencin, Paul-Albert Laurens… et d’artistes d’aujourd’hui comme Florence Barbéris, Mireille Laborie, Jean-Charles Legros, et David Maes.

Livres et estampes autour d’André Gide, du 23 novembre au 31 décembre 2010
Ouvert du mardi au dimanche de 14h à 17h jusqu'au 31 décembre. Fermé le 25 décembre.
Entrée : 3 euros - Groupes : 1,50 euro / personne - Gratuit pour les scolaires.
Visites guidées : sur réservation.
Musée Georges Borias, ancien Evêché, 30 700 Uzès. Tél. 04 66 22 40 23.

http://uzesmusee.blogspot.com




Gravure de Marie Laurencin pour une édition de 1922
des Poésies d'André Walter (Musée G. Borias)


Dossier de presse avec programme complet de la biennal à télécharger ici.

mercredi 27 octobre 2010

Nouvelles ressources

Onze nouveaux documents ont été recensés et liés dans les Ressources en ligne dont une version de meilleure qualité du très beau "L'œuvre ultime" de Martine Sagaert, un "Jacques-Emile Blanche épistolier" de Georges-Paul Collet, un amusant "Théoriser, c'est pas terroriser ou l'erreur en traduction" de François Peraldi sur les traductions de Hamlet par Gide et Bonnefoy ou encore, en anglais, un intéressant "« It’s all a plot » : paranoid characters and mad readers in Gide and Kafka" de Naomi Segal.

La page des Ressources en ligne compte désormais 146 documents, articles, mémoires et conférences !

lundi 25 octobre 2010

Anniversaire Gallimard

Si comme moi vous êtes abonné à la Lettre de la Pléiade ou aux listes de diffusion Gallimard, vous avez dû recevoir ce courriel :


Chers lecteurs,

En 2011, Les Éditions Gallimard fêteront le centenaire de leur création.

À l'occasion de cet anniversaire, nous vous invitons à choisir dans le catalogue des Éditions Gallimard les 10 titres qui vous ont le plus marqué. Pour ceux qui le souhaitent, nous aimerions également recueillir vos émotions de lecteur pour le titre qui vous a le plus touché ou sur lequel vous avez envie d’écrire.

Les titres les plus cités constitueront "La Sélection des Lecteurs du Centenaire Gallimard" et bénéficieront, grâce à vos plus beaux témoignages, d'animations exceptionnelles tout au long de l'année 2011 sur nos sites et en librairie.

Pour participer : www.gallimard.fr/selectiondeslecteurs

Les plus rapides à répondre recevront une nouveauté Folio : à vos claviers !

Merci de votre fidélité et bonnes lectures.

Les Éditions Gallimard
www.gallimard.fr





Si non, il n'est pas trop tard pour participer... et essayer de glisser un titre de Gide dans le peloton de tête !


Toujours à propos du centenaire de Gallimard, un "indiscret" de l'Express du 6 au 12 octobre nous apprenait qu'un film de William Karel sur l'histoire de la maison d'édition sera diffusé au printemps 2011 sur Arte. Et comme nous l'avions déjà lu, l'exposition rétrospective se tiendra à la Bibliothèque nationale de France.

lundi 18 octobre 2010

Prix André Gide 2009-2010

 « Mieux vaut ne pas publier ce livre que d’en publier une version imparfaite, insuffisante. »

La Fondation DVA a fait sienne cette citation d'André Gide au sujet de la première traduction des Nourritures terrestres pour le prix qu'elle décerne tous les deux ans. Un prix André Gide doté de 10000 euros qui couronne une traduction de l'allemand vers le français et du français vers l'allemand.

Le 7e André-Gide-Preis revient cette année à Julia Schoch, de Potsdam, pour sa traduction vers l'allemand de La peau et les os (Haut und Knochen)de Georges Hyvernaud et Patricia Zurcher, de Renens en Suisse, pour sa traduction vers le français de Maurice mit Huhn (Maurice à la poule), de Matthias Zschokke.

Les prix seront remis demain 19 octobre aux deux jeunes traductrices par l'ambassadeur d'Allemagne à Paris, au Palais Beauharnais. On peut retrouver ici les précédents lauréats du prix ou encore naviguer dans le blog vers les billets ayant trait aux traductions de Gide et à ses traducteurs en cliquant sur le libellé traductions...

vendredi 15 octobre 2010

Dans les Cahiers Jean Tardieu


La publication en 2004 de la correspondance entre Jean Tardieu et Jacques Heurgon* montrait la rencontre du poète et du futur professeur avec Gide, Martin du Gard, Groethuysen ou Du Bos aux Décades de Pontigny et à la NRF. Lorsque dans l'immédiate après-guerre Groethuysen sera mourant, c'est Tardieu qui accompagnera Paulhan à son chevet au Luxembourg.

Dans cette après-guerre Tardieu travaille aussi pour la radio où il sera un inventeur et un expérimentateur, au sein du mythique Studio d'Essai de la Radiodiffusion Française qui passait pour avoir la meilleure chambre d'écho de France. « Elle renvoyait avec une fidélité incomparable, une haute-fidélité, les bruits, les sons, les paroles qu'on lui confiait mieux que ne l'avait jamais fait la Nymphe antique », assure Robert Prot**.

Dès sa nomination à la tête du Studio, Tardieu créé cinq comités spécialisés dont celui pour la musique piloté par Pierre Schaeffer et Henri Barraud, et celui pour la littérature avec Jean Amrouche et Raymond Queneau. Et dès 1947, c'est Tardieu en personne qui vient faire des essais au Vaneau pour l'enregistrement de Gide lisant quelques extraits de ses œuvres et l'accompagne le lendemain à la radio. En 49 Amrouche réalisera les fameux Entretiens.

Sous sa couverture qui ne passe pas inaperçue, le second numéro des Cahiers Jean Tardieu qui vient de paraître revient entre autres sur l'estime entre Gide et Tardieu à travers une dédicace du premier au second. Le site des Editions Calliopées, qui diffusent la revue de l'Association Jean Tardieu (mais aussi les Etudes Greeniennes ou la Revue Apollinaire), en donne la présentation suivante :

« Le deuxième numéro des Cahiers Jean Tardieu présente la bibliothèque de Jean Tardieu. Émanant de livres offerts pendant la période de 1944 à 1984, 75 dédicaces sont reproduites. Panorama des relations littéraires ou des amitiés du poète, elles constituent un précieux témoignage sur Jean Tardieu que les notices d'accompagnement et les transcriptions viennent enrichir d'un éclairage global.
Reconnaissance de la part de ses aînés, admiration manifestée par une constellation de poètes plus jeunes ou encore relation chaleureuse évoquée par ses amis peintres ou musiciens apparaissent dans ces dédicaces.
Autant d’instantanés de la vie du poète qui nous permettent de le voir recevant et ouvrant ces livres, et accueillant un instant quelques mots de leurs auteurs à lui seul adressés. Des mots à leur image, réservés ou volubiles, sérieux ou drôles, pudiques ou affectueux.
Cet ouvrage revêt un intérêt incontestable pour les universitaires, professeurs et étudiants. Au delà apparaît l’émotion suscitée par une intimité artistique authentique partagée avec Jean Tardieu. »


Cahiers Jean Tardieu, n°2, Dédicaces à Jean Tardieu
Editions Calliopées - Association Jean Tardieu
ISBN : 978-2-916608-24-2 - 15 €


Les auteurs des 75 dédicaces : Adamov Arthur, Albert-Birot Pierre, Alechinsky Pierre, Alyn Marc, Aragon Louis, Arland Marcel, Arnaud Noël, Bachelard Gaston, Bazaine Jean, Belaval Yvon, Blanchot Maurice, Borgeaud Georges, Boulanger Daniel, Breton André, Bury Pol, Busse Jacques, Caillois Roger, Calet Henri, Char René, Clancier Georges-Emmanuel, Cluny Claude-Michel, Cocteau Jean, Cortot Jean, Deguy Michel, Delbourg Patrice, Des Forêts Louis-René, Duhamel Georges, Dumayet Pierre, Eluard Paul, Ernst Max, Fauré Gabriel, Follain Jean, Fombeure Maurice, Frénaud André, Gide André, Guillevic Eugène, Jaccottet Philippe, Leiris Michel, Macé Gérard, Martin du Gard Roger, Michon Pierre, Mondor Henri, Morand Paul, Norge Géo, Obaldia René de, Paulhan Jean, Pieyre de Mandiargues André, Ponge Francis, Prévert Jacques, Queneau Raymond, Réda Jacques, Ribes Jean-Michel, Rouveyre André, Schmidt Albert-Marie, Sollers Philippe, Spies Werner, Supervielle Jules, Topor Roland, Tournier Michel, Tzara Tristan, Vieira da Silva Maria-Elena.



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* Jean Tardieu et Jacques Heurgon, Le ciel a eu le temps de changer, Correspondance 1922-1944, établie et annotée par Delphine Hautois, IMEC, 2004

** Jean Tardieu et la nouvelle radio, Robert Prot, Coll. Logiques Historiques, L'Harmattan, Paris, 2006


dimanche 10 octobre 2010

Les Faux monnayeurs en janvier ?

La diffusion de l'adaptation des Faux monnayeurs pour France 2, d'abord annoncée "à l'automne" par les responsables de la chaîne, serait plutôt prévue en janvier. C'est son réalisateur Benoît Jacquot qui l'annonce dans un récent entretien accordé à Pierre-Louis Cereja pour lepays.fr, à l'occasion de la sortie prochaine de son nouveau film "Au fond des bois".

samedi 9 octobre 2010

Arcobaleno ante litteram

Nos amis italiens ne sont peut-être pas très au fait de leur actualité mais mieux vaut tard que jamais : le magazine Pride consacre un article à "la famiglia arcobaleno ante litteram" de Gide. Rappelons que c'est à Ravello, en juillet, que l'exposition "Gide : un album de famille" a été montrée en avant-première et que cette même exposition vient de s'achever à Paris. L'article nous apprend qu'elle devrait désormais se transporter au Canada.

Rappelons encore que l'exposition a donné un superbe livre autour de ces photographies en très grande partie inédites.

vendredi 8 octobre 2010

Du soufre à Malagar

samedi 2 octobre 2010

Numero deus impare gaudet

Pour une fois que le nom de Gide, dans la Tribune, n'est pas lié à la célèbre trilogie des avocats... Un savoureux épisode de l'histoire financière européenne raconté par Guy Abeille qui rappelle, utilement en ces temps, que l'économie ne ressortit pas des sciences mais des idéologies... paludéennes.